Amandine Dranguet l’avoue,
je suis hyperactive ». Ça tombe bien, cette semaine elle n’a pas une minute à elle. Alors qu’elle pratique un sport très confidentiel au club nantais de Don Bosco, le football gaélique est mis en lumière cette semaine puisque Nantes accueille samedi la finale des championnats de France, dont elle fait la promotion cette semaine.
Mais comment en vient-on à pratiquer ce sport ? Par du bouche-à-oreille, il n’y a pas vraiment d’autre moyen, autrement on n’en entend jamais parler,
sourit la jeune femme de 26 ans. Une copine était conviée à une démonstration et elle ne voulait pas y aller seule, alors je l’ai accompagnée. Et j’ai tout de suite kiffé.
Hyperactive, donc, Amandine a pratiqué divers sports tels que le motocross, l’équitation ou le football – notamment à Rouen -, en plus de ses deux boulots de gestionnaire de vente en carrelages et parquets, et manager d’espaces VIP à la Beaujoire les soirs de matches du FC Nantes. Et donc le football gaélique depuis 2019, une pratique qui rassemble des sportifs et sportives venus d’horizons différents.
Les joueuses de football gaélique du club de Don Bosco, à Nantes, viennent d’horizons différents. Certaines n’avaient même jamais fait de sport collectif auparavant. © Photo Presse Océan – Pab
Un mélange de foot, de rugby, de volley, de basket…
Mais le football gaélique, c’est quoi exactement ? Pas vraiment simple à expliquer tant ce sport venu tout droit d’Irlande multiplie les références à d’autres disciplines. S’il n’y a des terrains spécifiques de foot gaélique qu’en Grande-Bretagne, en France ce sport se pratique sur un terrain de football auquel vous ajoutez des poteaux de rugby au-dessus de chaque montant, ou sur un terrain de rugby en ajoutant un filet entre les poteaux et la barre transversale pour faire un but. Et pour marquer des points, soit vous battez le gardien en mode « foot » en tirant au pied, ce qui vous rapporte trois points, soit vous passez la balle entre les montants de rugby (au pied ou à la main), ce qui vous rapporte un point. Le ballon, lui, est un peu plus petit et un peu plus lourd qu’un ballon de football. Ah oui, il se pratique aussi à neuf (un gardien, deux défenseurs, quatre milieux de terrain, deux attaquants)… ou à onze.
Vous suivez ? Parce qu’après ça se complique un peu. Pour avancer sur le terrain, les joueurs ont le droit de faire quatre pas avant de faire rebondir le ballon une fois comme au basket. Pour continuer à avancer, on peut encore faire quatre pas mais ensuite on ne peut pas faire rebondir la balle au sol mais il faut la taper avec son pied, comme si on initiait un jonglage. Si si… Et pour les passes ? On tape avec le poing ou la paume de la main, un peu comme au volley mais sans lancer la balle non plus
, détaille Amandine. Technique, un poil loufoque mais intense, il faut le voir pour le croire.
Pour obtenir des points, il faut tirer dans le but ou entre les poteaux. © Photo Presse Océan – Pab
Ça ne s’arrête jamais, ça va d’un but à l’autre, il y a très peu de temps morts et on court tout le temps,
s’enthousiasme la joueuse et co-entraîneure (avec Brid Breen, une Irlandaise) de l’équipe féminine. C’est un sport super complet. Il y a des rebonds comme au basket, des tirs comme au foot, des poteaux comme au rugby, et les appuis ressemblent à ceux du handball.
Et pour avoir assisté à un match, on peut vous assurer qu’on oublie cette histoire de pas, de ballon à faire rebondir à la main ou les jonglages. La balle navigue en effet d’un bout à l’autre du terrain et les joueurs courent non-stop. Impressionnant.
500 joueurs attendus ce samedi 17 juin
Pour découvrir ce sport, rendez-vous samedi, de 9h à 18h, au stade de l’Eraudière à Nantes (pour les féminines), au Val de Chézine à Saint-Herblain (hommes D1 et D2) et au complexe Jean-Ménager de Guérande (hommes D3). Il y aura plus de 500 joueurs et joueuses,
explique Amandine Dranguet. Outre les matches, il y a plein d’animations prévues, un barbecue et une ambiance irlandaise sympa. Et surtout, c’est un bon moyen de faire découvrir la discipline.
Il y aura aussi des sessions découverte de la discipline les deux prochaines semaines, les 20, 22, 27 et 29 juin.
L’équipe féminine de football gaélique du club de Don Bosco Nantes qui participera aux championnats de France ce samedi. © Photo Presse Océan – Pab
Après les championnats de France, Amandine Dranguet s’envolera au mois de juillet pour Derry en Irlande du Nord pour participer au Championnat du monde avec l’équipe de France, parmi vingt autres sélectionné(e)s. Une grande fierté de porter le maillot bleu, comme quoi, le football gaélique offre des opportunités incroyables !
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