« On a juste oublié de dire que depuis un mois et demi, Pedro Chirivella n’est plus sur le terrain. À partir de là, je crois que j’ai tout dit. » Le successeur d’Antoine Kombouaré en est convaincu : l’absence de l’Espagnol a fortement pesé sur la destinée nantaise. Le milieu revient pour le money time, alors que le FC Nantes n’est plus maître de son destin.
Comment allez-vous ?
Physiquement déjà, je me sens bien. Le repos m’a fait du bien. J’ai fait une bonne semaine d’entraînement. Je suis prêt pour aider l’équipe. Ce n’était pas prévu que je revienne si tôt. J’ai parlé au coach quand il est arrivé. On a décidé d’accélérer en fonction de mes sensations. Dès que j’ai mal, on arrête mais ça n’a pas été le cas cette semaine. On va tout faire pour aider l’équipe pour le maintien.
Quel a été le déclic alors que votre saison était théoriquement terminée ?
Déjà un peu avant, j’avais vite parlé avec l’ancien préparateur physique après le match de Brest. Je lui avais dit que j’étais à disposition si l’équipe avait besoin de moi. Il avait parlé au coach d’avant (Antoine Kombouaré) et il avait dit « Non, c’est meilleur pour ta santé de continuer ( à te ménager). Cela fait maintenant 2 semaines. Je me sentais bien avec tous les exercices que je faisais en salle. J’avais repris la course. J’avais une sensation vraiment différente de ce que je ressentais auparavant. ça a été naturel d’aller le voir et lui demander si je pouvais être disponible pour les 2 derniers matches, surtout si mes sensations étaient bonnes.
Si la situation avait été meilleure sportivement parlant, seriez-vous revenu aussi rapidement ?
Peut-être pas, ça c’est sûr mais la situation est comme ça. Pour aller chercher le maintien, on a besoin de tout le monde, peu importe combien de minutes ou de secondes mais même si c’est 5 ou 10 minutes et que je peux aider pour aller chercher ce maintien, je serai le plus content.
« On a changé la manière de travailler »
La situation du FC Nantes est insupportable pour vous ?
En dehors du terrain, ça se vit très différemment. C’est difficile de ne pas pouvoir aider l’équipe quand les résultats ne sont pas bons. Je fais partie de l’équipe. Je voulais aider et ça a été très dur les dernières semaines. Je ne pouvais pas aider l’équipe qui n’allait pas trop bien.
L’année dernière, vous aviez arrêté le 7 mai après la finale de la Coupe de France. Un protocole avait été établi pour que vous puissiez reprendre sur les stages d’avant saison. En quoi les choses sont-elles différentes aujourd’hui ?
Déjà, on a on a changé un peu la manière de travailler. On a enlevé des exercices qui ne marchaient pas trop bien et on en a mis d’autres qui me faisaient davantage de bien. On a écouté différentes opinions. Je suis allé voir des personnes extérieures au club. On est le 25 mai (interview réalisée hier). Je peux vous dire que je suis beaucoup mieux que la première fois que je me suis arrêté.
Vous ne ressentez plus les douleurs qui vous ont obligé à vous arrêter ?
C’était important d’avoir la force sur mes jambes. Avant, je ne pouvais pas faire d’efforts. J’en ai fait cette semaine. Je n’ai pas mal. On va voir si on peut aider l’équipe les deux matches qui restent. Si je commence à avoir juste un peu mal, peut-être que je ne serai pas là.
Pensez-vous être en mesure d’apporter un regain psychologique à une équipe en manque de ressort ?
Oui, peut-être. Quand l’équipe perd et que tu n’es pas sur le terrain, tu es touché. Mais quand tu reviens, tu es frais mentalement pour aider l’équipe. Tu veux toucher le ballon, tu veux courir. J’étais frais dans ma tête. Je voulais aider sinon je serais resté tranquille avec les kinés. Je sentais que j’avais la force mentale pour être là avec le groupe et l’aider.
« L’impression qu’un nul à domicile était un bon résultat… »
Quels sont les maux qui rongent cette équipe ?
C’est difficile mentalement. À chaque fois qu’on prend un but, ça devient difficile. À Brest, on fait une bonne entame. On prend un but et l’équipe coule. On commence bien contre Strasbourg. On prend un penalty et après, il n’y a pus rien. C’est un peu la même chose contre Montpellier. Pour moi, c’est l’aspect mental qui nous manque. J’espère que ce ne sera pas comme ça contre Lille.
Êtes-vous prêt à débuter le match ?
Ce sera la décision du coach qui m’a regardé à toutes les séances d’entraînement. C’est lui avec son staff. On a tous les données physiques donc on peut voir si physiquement tu es bien ou pas. Si le coach décide que je suis apte à commencer, je serai content. Mais que ce soit pour 5, 10, 30 ou 60 minutes, je vais tout faire pour aider l’équipe. Mon objectif était d’être presque parfait avec l’équipe pour la dernière semaine, c’est presque maintenant. On a réadapté pour aller plus vite mais j’avais dit que je voulais être à 100 % le 4 juin pour prendre mes vacances et revenir au top pour le début de la préparation 2023.
Ce groupe ne manque-t-il pas de leaders ?
On a vécu des moments très difficiles cette saison, c’est la vérité. Je ne pense pas qu’un joueur puisse faire la différence. La saison a été très longue. On va on va tout faire pour avoir le mental pour jouer les 90 min à fond. Il nous reste deux matches. On va tout faire pour sauver le FC Nantes en Ligue 1.
Êtes-vous surpris de retrouver l’équipe dans cette situation ?
On a fait des résultats extraordinaires en Ligue Europa et en coupe de France. Mais après, en Ligue 1, j’avais l’impression qu’un match nul à domicile était un bon résultat alors que pour moi, ce n’est pas le cas. Ce n’est pas possible que ce soit comme ça. On avait 8 ou 9 points d’avance en février. Une fois que tu commences à perdre des matches et que tu ne vois pas comment ça peut s’arrêter, c’est dur. On a tous parlé ici. On a fait des calculs. On a tous dit qu’on allait réagir. Maintenant, il reste deux matches. C’est un championnat à 6 points. On va essayer de gagner ces deux matches.
LIRE AUSSI. Pierre Aristouy : « Je verrai si j’ai la force de continuer »
Le contexte est-il différent aujourd’hui de ce que vous savez connu il y a deux saisons, avec un maintien décroché en barrage ?
On avait notre destin en main, même si on n’a pas réussi à se maintenir sur le dernier match de championnat. Un match nul conte Montpellier nous aurait permis de nous maintenir il y a deux ans. Là, c’est plus compliqué.
Y a-t-il de la peur ?
Je ne sais pas s’il y a de la peur mais c’est sûr qu’on est touchés, c’est normal. On vit une saison très compliquée. Les résultats ne sont pas bons. Nous, sur le terrain, on n’est pas bon. Le problème, c’est si on rentre sur le terrain à Lille avec la peur car ça peut être très compliqué. Il faut laisser la peur de côté et aller à Lille pour faire le plus gros match possible. Je préfère avoir du doute que de la peur. Quand tu as peur, tu ne peux pas jouer au foot. Ce n’est pas bon de douter sur le terrain mais tu peux le transformer en quelque chose de bon.
« C’est la honte »
Seriez-vous toujours là en cas de descente en Ligue 2 ?
Je ne sais pas. J’ai un contrat ici donc peut-être que oui. On va voir. Il reste des matches. Le plus important, c’est le match de Lille. Moi, ça fait six semaines que je ne joue pas. Je suis très concentré sur ce match.
Qu’est-ce qui a changé avec Pierre Aristouy ?
Il a mis son style de jeu en place, même si on n’a pas eu beaucoup de temps. Il y a beaucoup d’intensité dans les entraînements mais c’est normal car on n’a plus qu’un match par semaine. Il faut mettre de l’intensité. Avec l’ancien coach, on a rarement eu des semaines complètes pour travailler.
Qu’avez-vous pensé des insultes racistes dont a été victime Vinicius en Espagne, à Valence, lors de la réception du Real Madrid ?
C’est la honte. Le foot, c’est le sport où il y a le plus d’insultes au monde. Je ne sais pas ce qu’on peut faire. Le foot, c’est le sport où il y a le plus d’insultes au monde. Je ne sais pas ce qu’on peut faire. C’est la honte, ça se passe souvent en Espagne où pas mal de stades sont concernés. C’est très négatif pour le sport et pour la vie.
Seriez-vous favorable à l’arrêt des rencontres si l’un de vos coéquipiers était insulté ?
Si mon coéquipier s’en va, je pars avec lui, direct. Je pense qu’il faudrait arrêter les matches en cas d’insultes racistes. On a en discuté avec Andrei (Girotto). Pour moi, il faudrait arrêter le match et rejouer le lendemain à huis clos. Ce n’est pas qu’en Espagne. En Angleterre et aux Pays-Bas, il y a eu des cas aussi. C’est un problème mondial, c’est malheureusement partout dans la vie quotidienne.
Vous pouvez tirer profit de ce post traitant le thème « Le sport Lagourmette ». Il est concocté par l’équipe lagourmette-nantes.com. L’objectif de lagourmette-nantes.com est de trouver en ligne des données autour de Le sport Lagourmette et les diffuser en s’assurant de répondre du mieux possible aux questions des personnes. Ce texte a été reproduit du mieux possible. Vous avez l’opportunité d’utiliser les coordonnées présentées sur le site web dans le but d’apporter des détails sur ce texte qui traite du thème « Le sport Lagourmette ». Il est prévu plusieurs travaux sur le sujet « Le sport Lagourmette » très prochainement, on vous incite à visiter notre site internet plusieurs fois.