Il n’est pas difficile d’affirmer que l’avant-match de ce Toulouse-Nantes aura été bien plus animé que la rencontre en elle-même, soldée par un 0-0, ce dimanche au Stadium dans le cadre de la 35e journée de Ligue 1.

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Initialement prévu à 15h00, le coup d’envoi de la rencontre a finalement été fixé à 16h30. La raison de ce report d’une heure et demie ? La présence de dispositifs de déclenchements de fumigènes à distance retrouvés au sein de la tribune visiteurs réservée aux supporters nantais. Dans un communiqué, la préfecture de Haute-Garonne a condamné « cette action malveillante, contraire aux valeurs du sport ».

En parallèle, une vive altercation a eu lieu entre Franck Kita, le directeur général de Nantes, et Mogi Bayat, agent de joueurs influent, considéré comme le directeur sportif officieux du club nantais. Enfin, cet avant-match a également été marqué par le refus de plusieurs joueurs (Zakaria Aboukhlal, Saïd Hamulic et Moussa Diarra côté Toulouse, Mostafa Mohamed côté Nantes) de porter le maillot arc-en-ciel dans le cadre d’une campagne de lutte contre l’homophobie.

Nantes souffre, mais s’accroche

Sans ces contestataires, écartés de la feuille de match, la rencontre a donc débuté à 16h30. La première période a été plutôt équilibrée, les deux équipes se rendant coup pour coup, avant que Toulouse ne prenne l’avantage territorial sur Nantes lors du second acte, sans toutefois réussir à concrétiser sa domination.

Très solidaires, les Canaris ont défendu leur peau bec et ongles, à l’image de ce superbe retour défensif de Nicolas Pallois face à Thijs Dallinga en toute fin de partie, qui a permis au FC Nantes de Pierre Aristouy, nommé par intérim après le licenciement d’Antoine Kombouaré, de repartir avec le point du match nul.

Le club nantais reste toutefois scotché à la 17e place, celle de premier relégable, un point derrière Auxerre (16e) et cinq points derrière Brest (15e) et Strasbourg (14e).