Le FC Nantes s’illustre une nouvelle fois à l’échelle européenne. Les jeunes du club se sont qualifiés pour le Final Four de la Youth League. Ils le disputeront du 19 au 22 avril prochains, à Nyon (Suisse), après s’être imposés face à Copenhague (3-3, 5-4 aux TAB), lors des quarts de finale, ce mardi 12 mars.
Enzo Mongo, défenseur central et capitaine nantais : « C’est magique. on est allé chercher cette victoire aux tripes. On revient au score à 3-3 pour décrocher cette séance de tirs au but et gagner ce match. Tous les adversaires avaient leurs forces. Contre cet adversaire il fallait se servir de notre expérience sur les autres matches.
On enflamme un peu le match en marquant directement. C’était un peu notre plan de marquer tôt. On ne s’attendait pas à prendre un retour de bâton comme ça, il fallait rester ensemble et se dire qu’il y avait la place pour inverser la vapeur encore une fois. Et aussi, il y avait le carton. On savait qu’ils seraient à dix et le coach nous a dit qu’ils ne pourraient pas faire autant d’efforts que nous comme on était un de plus. Ça a marché.
On essaie de faire la différence avant, durant le temps réglementaire, comme toujours. Après, si ça poursuit aux penalties pour forcer la décision… »
Tom Mabon, gardien nantais : « C’est incroyable. Une sensation indescriptible. À chaque fois on se dit qu’on ne revivra pas ça et puis si… C’est incroyable de se qualifier devant un stade en feu, c’est que du kiff, que du bonheur ! On savoure un max ce soir. C’est historique, que ce soit pour tous les clubs français et surtout le FC Nantes. C’est indescriptible. À chaud comme ça, je n’ai aucun mot pour décrire ce qu’on ressent, c’est incroyable. On savoure.
Les gars ont fait le taf avant pour revenir au score. C’est mon rôle et j’essaie du faire du mieux que je peux.
Ça a été très compliqué au début mais on a su faire preuve de caractère pour revenir au score et ça l’a fait. On a confiance en nous, on sait de quoi on est capable et surtout on n’a rien lâché. On ne lâche jamais rien. Et jouer ici, c’est sûr que ça change mais ça fait du bien, surtout quand on a un public comme ça avec nous. Ce n’est que du bonheur. Ça galvanise, c’est incroyable.
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Sur la séance de tirs au but, honnêtement, j’essaie de ne penser à rien. Je me dis que c’est un penalty comme un autre pour ne pas me mettre de pression. Et je sais que c’est un geste technique pour l’attaquant aussi. Un penalty bien tiré c’est un penalty marqué. J’essaie d’y aller à l’intox, de faire des petites feintes sans me jeter. Je plonge au dernier moment et je le sors… c’est incroyable ! Les gars ont fait le taf avant pour revenir au score. C’est mon rôle et j’essaie du faire du mieux que je peux. »
Louis Leroux, milieu de terrain nantais : « C’était un truc de fou. On a réussi à renverser le match après un scénario de fou. On a remporté la séance de tirs au but. Je pense qu’être à la Beaujoire, ça nous a donné cette force pour arracher la qualif.
On dégage une vraie force collective. On est comme une famille, on se bat les uns pour les autres, peu importe la situation. On fait des efforts jusqu’au bout. Ça paye depuis les phases finales du championnat l’année dernière. C’est une grosse force collective. On démarrait la compétition avec peu d’expérience. Mais au fur et à mesure des matches, on a pris en maturité, on a appris de nos erreurs… Maintenant, on est un groupe soudé. On n’imagine pas encore ce qu’on est en train de réaliser. Mais on est heureux, les gens autour de nous nous disent que c’est fou et beau.
Sans les supporters, je pense que c’était impossible de faire ce qu’on a fait. En tant que supporter depuis tout petit, c’était un rêve de venir ici
Depuis longtemps, je ne tirais pas de penalty, je n’avais pas envie. En Gambardella, on s’est fait éliminer, et je pense que j’aurais dû tirer. En moi, je me disais pourquoi je n’y suis pas allé. Là, c’était l’occasion d’y aller. Et les gars me disaient que je tirais bien à l’entraînement. J’ai frappé en plein milieu, fort. J’étais soulagé, parce que j’avais la pression avant d’y aller. Puis Tom, c’est le spécialiste des tirs au but. Donc je savais qu’on allait s’en sortir et pouvoir revenir.
C’était un truc de fou. Sans les supporters, je pense que c’était impossible de faire ce qu’on a fait. En tant que supporter depuis tout petit, c’était un rêve de venir ici… devant autant de supporters. On est très heureux de faire ça à la Beaujoire. Je n’avais pas très envie de tirer ce pénalty, donc je ne suis pas sûr d’en avoir rêvé (rires). Mais marquer à la Beaujoire, j’en ai rêvé. »
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