À huit mois des Jeux Olympiques de Paris 2024, de nombreux sportifs sont en pleine préparation, et tentent de se qualifier. Un investissement financier de taille, pour Rougui Sow et Frédéric Dagée qui, comme d’autres, cumulent emploi salarié et entraînement sportif, faute de revenus réguliers liés à leur carrière.
Il est 10 heures du matin lorsque Rougui Sow enfile sa paire de baskets. Comme presque tous les jours, cette championne de France de saut en longueur alterne entre musculation, montée de côtes et sauts. « Les entraînements représentent entre 19 et 24 heures par semaine, et peuvent être biquotidiens », précise la sportive qui vit à Nantes.
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Un seul objectif en tête : participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024, qui sonnent comme « un rêve de jeune fille ». Mais rien n’est encore joué. Pour se qualifier Rougui Sow doit réaliser un saut de 6 mètres 86, soit 14 centimètres de plus que son record, ou intégrer le classement mondial. Un minima imposé par la fédération internationale d’athlétisme aux athlètes pour rester en lisse.
Un défi sportif et financier
Atteindre les prochaines olympiades nécessite beaucoup de travail, et un certain budget. « Une année de préparation olympique, ça coûte cher. » Environ 25 000 euros pour Rougui Sow. « Ça comprend le financement de stages à l’étranger, les équipements ou encore les séances d’ostéopathie qui ne sont pas toutes prises en charge. » Face à ces dépenses, les sportifs ne sont pas logés à la même enseigne. Parmi les professionnels, qui bénéficient d’un contrat de travail fixe avec un club ou une fédération, les rémunérations diffèrent. Et dans les sports les moins médiatisés, certains contrats sont si faibles que les sportifs de haut niveau doivent travailler en parallèle.
C’est le cas de la championne de saut en longueur, qui aménage son emploi du temps depuis plusieurs années. Étudiante à Sciences Po après son bac en 2013, elle fait aussi partie de l’équipe de France jeunes d’athlétisme. Une situation « complexe, avec peu d’aménagements ». Déterminée, Rougui Sow s’envole vers les États-Unis en 2017 pour allier sport et étude, avec une bourse de 200.000 dollars. Le rêve dure trois ans, brisé en 2020 par le Covid-19.
Rougui Sow aux Jeux[…]
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