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e dimanche à 15 heures, l’US Tyrosse sera au stade Pascal-Laporte, fief du Stade Nantais. Un long déplacement – qui contrairement au match de poule se fera sur deux jours – face au leader de saison régulière, battu à l’aller (22-17). Et un avantage de cinq points à conserver pour accéder au quart de finale. Au vu du match aller à Tyrosse, chez une UST qui méritait mieux, la pression reposera sur les épaules nantaises. Le troisième ligne Matthieu Thomas (24 ans), arrivé fin mars après le dépôt…

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e dimanche à 15 heures, l’US Tyrosse sera au stade Pascal-Laporte, fief du Stade Nantais. Un long déplacement – qui contrairement au match de poule se fera sur deux jours – face au leader de saison régulière, battu à l’aller (22-17). Et un avantage de cinq points à conserver pour accéder au quart de finale. Au vu du match aller à Tyrosse, chez une UST qui méritait mieux, la pression reposera sur les épaules nantaises. Le troisième ligne Matthieu Thomas (24 ans), arrivé fin mars après le dépôt de bilan de Blagnac en Nationale, croit en les chances de qualification de son nouveau club.

Vous êtes arrivé fin mars à Tyrosse, pouvez-vous détailler votre parcours ?

J’ai un parcours atypique, car j’ai beaucoup voyagé avec les mutations de mon père. J’ai commencé à Marseille en poussins à 7 ans au Smuc, puis à Paris à l’US Métro. Je suis même venu à Tyrosse pour le tournoi des écoles de rugby, où j’ai perdu contre l’UST. Je n’ai pas oublié ! Puis nous sommes partis aux États-Unis pendant trois ans, j’ai repris le tennis et en même temps, je faisais du rugby à 7 en hiver et à XV en été. Puis nous sommes revenus en France et j’ai repris dans le club devenu Antony Métro pendant un an.

Et ensuite, vous avez découvert les structures professionnelles ?

J’ai fait des sélections et je suis parti au Racing 92, où je suis rentré au pôle académie. Puis je suis parti à La Rochelle, où j’ai intégré une école d’ingénieurs qui permettait de faire du sport de haut niveau. Je suis resté quatre ans, d’abord en Espoirs, puis en étant conventionné avec entraînement quatre jours, plus les matchs. Puis je me blesse en août 2019, les croisés. Je me fais opérer, puis je reprends avec les Espoirs avant de débuter avec l’équipe première en mars 2021 en numéro 8 (contre Brive, NDLR).

La Rochelle ne pouvant me proposer de contrat définitif, je suis parti à Cognac en Nationale. C’était le club de niveau le plus près de mon école à La Rochelle. J’ai fait deux ans pour finir mes études, avant d’être contacté par Blagnac en juin 2023. La saison commence bien, on est bien classé avec un bon groupe. Et en janvier, on apprend le dépôt de bilan… Ça a été dur à encaisser.

Comment vous êtes-vous retrouvé à l’UST ?

Mon amie, qui m’avait suivi à Toulouse, n’avait pas de travail. Elle a ensuite trouvé un poste de juriste à la mairie de Biarritz. J’avais déjà vu monsieur Laclau (Christian, le co-président) et monsieur Gelez (François, le manager) il y a deux ans. Je les contacte et nous nous mettons d’accord rapidement. Je ne voulais prendre la place de personne et j’ai commencé avec plaisir dans l’équipe Espoirs contre Rion-Morcenx, c’est un très bon groupe, puis avec l’équipe 1 contre Peyrehorade. J’ai été très bien accueilli dans un groupe qui correspondait à mes envies et j’ai signé ma venue avec un essai. Puis contre Bagnères, je me blesse à la cheville en début de match, ce qui m’a privé du match aller contre Nantes.

Comment appréhendez-vous ce huitième de finale retour ?

Dimanche dernier, je n’ai pas été surpris. Nantes joue un peu moins vite que nous. On a été très bon, plus agressif, mais il y a un peu d’amertume car on aurait pu mettre plus. C’est un bon résultat, on gagne contre le premier de poule. C’est sûr que dimanche, ce sera un autre match. Les Nantais vont être remontés car ils auront la pression, mais on est capable d’aller plus loin.

Stade Nantais – US Tyrosse

Lieu : Nantes (stade Pascal-Laporte). Horaire : Ce dimanche, à 15 heures. Arbitre : M. Dutreuilh. Aller : 22-17 pour l’UST.
US TYROSSE Le groupe : Triscos, Camborde, Barbe, Brauge, Lacaze, Gueroue, Hourcade, I. Laclau, Gayon, Rama, Mio Bertolo, De Molder, Arnould, Castet, Stappazzon, Dicharry, Discazaux, Pommiès, Azpiroz, Barbé, Cazenave, Thomas, Hontabeyrie.

Qualifiés pour les quarts de finale d’Espoirs Fédéraux, les Espoirs tyrossais affrontent Berre-l’Etang à Toulouse, ce dimanche à 15 heures, avec l’objectif de suivre les traces de leurs aînés, champions en 2022. Dans le même temps, Peyrehorade défiera L’Isle-Jourdain à Riscle.