L’heure est au bilan côté organisateurs de la Coupe du monde à Nantes, avec les quatre matches qui s’y sont disputés entre le 16 septembre et le 8 octobre. Et il est positif selon le préfet de région. L’étroite coopération entre Nantes métropole, la municipalité nantaise et l’État « a porté ses fruits », estime Fabrice Rigoulet-Roze.
À l’issue des quatre matchs suivis par 130 000 spectateurs, seules quatorze plaintes ont été déposées dans les quatre commissariats mobiles (stade, centre-ville, gare, village rugby) ouverts pour l’événement. Ces plaintes concernent surtout des vols à la tire. Par ailleurs, deux interpellations ont été effectuées et une garde à vue a eu lieu.
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300 bénévoles par match
Côté sécurité publique, 150 fonctionnaires de la police nationale ont été déployés les jours de match. Ils ont reçu le renfort de quatre à six unités de force mobile, plus l’appui de la gendarmerie nationale, la police judiciaire et l’armée. Dans le stade, 360 agents de sécurité privés et au moins 300 bénévoles ouvraient l’œil. Côté secours, chaque jour de match, 42 secouristes veillaient sur la foule, secondés par 150 pompiers et des médecins du Samu. En tout, les secouristes ont pris en charge 61 spectateurs. L’un d’entre eux a été évacué au CHU de Nantes.
Mille places redistribuées
Du côté des douanes, divers contrôles ont permis notamment de saisir 769 articles contrefaits. Pas d’incident, ou « très peu », pour le volet billetterie. Et ce bonus inespéré : mille places perdues ont pu être offertes à des bénévoles, des jeunes des quartiers et des joueurs de rugby des clubs de la métropole.
Les transports publics pris d’assaut ? « On a eu de bons retours sur leur fréquence », abonde Ali Rebouh. Bémol : le tram-train a été trop boudé, regrette l’adjoint nantais délégué aux sports.
Deux autres bémols, les bouchons autour de la Beaujoire : « On va continuer de bosser là-dessus », promet le préfet. Et les tarifs prohibitifs de la restauration au pied du stade : « On n’a pas la main, c’est France rugby 2023. »
Forts de ce « grand succès populaire », les organisateurs se disent rodés pour les Jeux olympiques. Nantes accueillera pour l’occasion huit matchs de football à l’été 2024.
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