La défaite du FC Nantes à Lyon mercredi soir (1-0) a clôturé la phase aller du championnat de Ligue 1. À mi-saison, les Canaris pointent à la 13e place, avec 18 points et quatre d’avance sur le barragiste.
À l’heure du premier bilan, que faut-il penser des prestations individuelles lors de ces 17 premières journées ? Voici notre carnet de notes.
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Les tops
DOUGLAS AUGUSTO (13 matches, 961 minutes). Le Brésilien est la seule recrue qui a pleinement convaincu. Rapidement devenu indispensable au milieu de terrain par sa justesse technique, son volume et son intensité, il a cruellement manqué après sa blessure au genou à Strasbourg. La bonne pioche de l’été.
CHIRIVELLA (16 matches, 1412 minutes, 1 but). Le capitaine est l’un des seuls joueurs nantais à afficher un niveau moyen intéressant à chacune de ses apparitions. Sa complicité avec Augusto est plaisante à voir. Il lui manque encore un plus grand écho offensif, mais il a tenu son rang.
MOLLET (15 matches, 1 134 minutes, 3 buts, 4 passes). Qu’il soit utilisé dans un rôle d’ailier ou dans le cœur du jeu, l’ancien Montpelliérain a toujours pesé sur les matches. Il est le Nantais qui frappe le plus au but, l’un des plus décisifs également. Sa polyvalence fait de lui un indispensable du collectif. Sa qualité sur coups de pied arrêtés aussi.
Florent Mollet est le deuxième joueur nantais le plus décisif depuis le début de saison. © Jérôme Fouquet/Ouest-France.
SIMON (17 matches, 1439 minutes, 3 buts, 5 passes). Joueur le plus utilisé de la première partie de saison, le Nigérian est aussi le plus décisif. Il a retrouvé des cannes cette saison, ses dribbles sont ravageurs et il arrive à être un danger constant. Sans lui, le FCN n’aurait sans doute pas 18 points à mi-saison.
Ils ont assuré
LAFONT (12 matches, 1057 minutes). Sorti sur blessure dès l’ouverture de la saison face à Toulouse (côtes et pneumothorax), l’ex capitaine a manqué 5 rencontres et un mois et demi de compétition. À son retour, on a retrouvé un gardien plus synchrone avec ses standards de 2021-2022, fort sur sa ligne, dans le face-à-face et dans les airs, malgré une défense passoire.
DESCAMPS (5 matches, 450 minutes). Titulaire en coupe de France, excepté pour les finales, le remplaçant a pu enchaîner pour la première fois depuis son arrivée dans la cité des ducs. S’il a concédé 9 buts en 5 matches, il a montré qu’il pouvait relever le défi, assurer l’intérim malgré un jeu au pied perfectible et une autorité à affermir.
CASTELLETO (15 matches, 1318 minutes, 1 but). Il avait vraiment des circonstances atténuantes et on oubliera vite sa prestation mollassonne face à Brest dans un registre inhabituel de latéral droit. Dans une défense aux abois, l’international camerounais livre paradoxalement l’une de ses saisons les plus abouties, quelle que soit l’organisation (défense à 3 ou à 5). Un pilier pour Pierre Aristouy puis Jocelyn Gourvennec. Performant dans les duels, plus appliqué à la relance.
MOHAMED (15 matches, 1041 minutes, 6 buts). L’Égyptien a parfois traîné son spleen sous le mandat de Pierre Aristouy durant lequel il a éprouvé un manque de considération. Cela ne l’a pas empêché d’être précieux face à Monaco (doublé, 3-3) Marseille (1-1) et décisif face à Lorient (5-3). Souvent isolé, parfois transparent, mais rarement maladroit dans la zone de vérité.
Ils peuvent mieux faire
CÖMERT (14 matches, 1200 minutes 1 but). Des impressions contrastées. Prêté par Valence (ESP) avec option d’achat, l’international suisse compense son manque de vitesse par un sens de l’anticipation assez aiguisé. Sur courant alternatif dans les duels et l’utilisation du ballon.
MERLIN (15 matches, 1200 minutes). S’il reste très propre techniquement et intéressant par sa faculté à se projeter, il n’a pas progressé dans la science du placement défensif. Un peu de suffisance, parfois, dans ses attitudes.
PALLOIS (10 matches, 528 minutes). Après 3 titularisations, le match nul face à Monaco (3-3) a été fatal au chouchou de la Beaujoire. Co-responsable mais loin d’être le seul coupable de la porosité défensive nantaise, l’ancien Bordelais constitue plus qu’un recours même s’il est moins souverain dans sa zone.
Le défenseur international suisse reste une énigme pour de nombreux suiveurs du FC Nantes. © Jerome Fouquet / Ouest France
SISSOKO (10 matches, 430 minutes). En surrégime face à Nice et Paris ou à son niveau ? Il réclame du temps de jeu et cette fois, l’ex international enchaîne. Au physique, à l’énergie, mais limité balle au pied.
MOUTOUSSAMY (14 matches, 677 minutes, 1 but). L’ex capitaine a reculé dans la hiérarchie. Toujours aussi dynamique, actif à la récupération et limité dans les transitions.
COCO (13 matches, 786 minutes, 1 but). Milieu droit, piston droit et arrière droit. Le Guadeloupéen voyage dans son couloir où il n’offre pas toutes les garanties, sauf concernant son engagement. Mais son état d’esprit est loué par les techniciens…
Les flops
ADSON (8 matches, 233 minutes). Il était l’une des recrues phares de l’été, avec un montant conséquent dépensé par le FCN (6 M€). Au final, sa venue a fait pschitt, Jocelyn Gourvennec n’en veut pas et le club lui cherche une porte de sortie cet hiver. Une erreur de casting.
PIERRE-GABRIEL (12 matches, 594 minutes). Sa situation est assez incompréhensible : il a joué et plutôt bien en début de saison avant de disparaître de la rotation. Des petits pépins l’ont freiné, mais il est une énigme à ce stade. Surtout, loin d’être le renfort auquel on pouvait s’attendre en défense.
Acheté 6 M€ et très peu utilisé, Adson est la grosse déception du début de saison. © Jérôme Fouquet/ Ouest-France
DIACK (1 match). Première recrue de l’été, le milieu a traversé les 17 premières journées comme un fantôme. Pas au niveau pour Pierre Aristouy, presque jamais convoqué dans le groupe, il symbolise la défaillance du recrutement estival.
BAMBA (12 matches, 299 minutes, 1 but). Barré par Simon et cantonné à un rôle de joker, il n’a jamais vraiment brillé lors de ses entrées en jeu. Parfois fragile mentalement, il devrait pourtant être en capacité d’apporter plus à une équipe en manque de folie offensive.
DUVERNE (11 matches, 896 minutes). Arrivé libre de Brest pour jouer latéral gauche, le défenseur a été aligné à toutes les sauces, sur un côté ou dans l’axe, sans jamais trouver la bonne recette pour l’instant. Assez neutre défensivement. Des difficultés à se projeter.
On ne les a pas assez vus
ZEZE (1 match, 90 minutes) : un match et puis s’en va ; MEUPIYOU (1 match, 9 minutes) : une expulsion et puis s’en va… MARQUINHOS (7 matches, 149 minutes) : énigmatique ; HADJAM ( 8 matches, 104 minutes) : fantomatique ; CENTONZE (2 matches, 77 minutes) : Blessé longue durée, écarté, de nouveau blessé puis relancé ; APPUAH (1 match, 25 minutes) : il a très vite disparu des écrans radar ; ABLINE (10 matches, 419 minutes, 1 but) : un talent à polir, intéressant dans le jeu combiné ; GANAGO (6 matches, 186 minutes) : Auteur du but du maintien face à Angers la saison dernière, il vit une année cauchemardesque. Une rupture du ligament croisé du genou a sifflé sa fin de saison.
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