Les jeunes du FC Nantes ne sont plus qu’à quelques heures de leur départ en direction de Nyon, en Suisse. Ils y disputeront le Final Four de Youth League, au siège de l’UEFA, avec une demi-finale face à l’Olympiakos, vendredi 19 avril (14 h).
Les joueurs de Stéphane Moreau quitteront Nantes, mercredi 17 avril, après une analyse vidéo et un brunch à 10 h 45. Ils arriveront sur place vers 15 h. 21 joueurs (dont trois gardiens) prendront part à ce déplacement, alors que le staff nantais compte actuellement sur 20 joueurs de champ en plus des trois gardiens. Mais plus sur leur capitaine, Enzo Mongo, victime d’une rupture des ligaments la semaine dernière. Il sera tout de même à Nyon, le week-end prochain. « L’idée est de le faire participer et même un peu plus pour qu’il entre dans la structure et l’animation du match. Il faut profiter de la situation pour l’introduire dans la préparation du match et sa réflexion. Il doit prendre un rôle et une autre dimension, raconte son entraîneur à son sujet. C’est un cadre, avec une importance sur le groupe et le plan humain, dans le fonctionnement psychologique du groupe. »
Stéphane, que représente ce Final Four ?
« C’est d’abord une fête, un plaisir et on doit l’aborder comme ça, plus que de se focaliser sur l’enjeu d’une qualification en finale. C’est d’abord une récompense, avec l’objectif de jouer libéré et d’être bien concerné sur la qualité du match qu’on veut produire, avec la finalité de créer un nouvel exploit, dans la continuité de ce qu’on a fait jusqu’ici.
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La formation nantaise qui retrouve les sommets, c’est une fierté ?
C’est d’abord une fierté pour le club, dans un premier temps, car ça met en avant le bon travail réalisé depuis plusieurs années sur la formation, mais aussi pour la ville et la région. Il y a aussi la réalité de la compétition avec l’ambition de gagner ce match-là et d’en profiter pour les faire progresser encore un peu plus vite.
Que vous rappelle cet événement dans votre parcours ?
Le vécu le plus proche, c’est mon parcours d’entraîneur. J’ai pu le connaître avec la Gambardella, déjà, avec le FC Nantes, en 2009, où on a été jusqu’en finale. Avec Laval, on avait atteint les demi-finales. C’est le même type de préparation. Joueur, c’était plus loin, et une finale de Coupe de France au Parc contre le PSG. Il y a des similitudes car ça reste des tours de coupe.
Quel est le programme depuis ce week-end ?
On a repris lundi. On a voulu remettre le groupe ensemble et gérer la récupération du week-end. Chacun avait des programmes différents selon les temps de jeu. On a adapté, c’était une journée à la carte selon les besoins. On est reparti ce mardi dans un travail collectif, avec une séance vidéo de l’adversaire et une séance, avec de la mise en place. On a un plus de temps. »
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