La situation était devenue intenable pour Gourvennec, arrivé fin novembre pour remplacer Pierre Aristouy. Nantes était alors 12e avec 15 points pris en 13 journées et avait quatre points d’avance sur la zone rouge. Après un coup de maître pour débuter, une victoire sur Nice qui était alors 2e du classement et n’avait pas perdu de la saison, les choses se sont dégradées.
La CAN, la malchance, la maladresse, des décisions arbitrales contraires, les éléments ont semblé se liguer contre lui et ses difficultés ont culminé début 2024. Malgré des victoires à Toulouse (2-1) et Lorient (1-0), Nantes a perdu ses sept derniers matches à la Beaujoire, dont des revers contre Clermont (2-1), Metz (2-0) et Strasbourg (3-1), trois rivaux directs dans la course au maintien. Visiblement touché après la défaite contre les Alsaciens samedi, Gourvennec avait reconnu : « je ne m’attendais pas à autant de difficultés ».
« Si on ne fait rien, on descend »
Il avait aussi assuré qu’il n’était « absolument pas » démuni et que sa détermination restait « sans faille » et avait pointé du doigt les problèmes structurels du club, qui a joué le maintien lors de trois des quatre dernières saisons. « Quand il y a des choses qui reviennent comme ça depuis longtemps, depuis trois-quatre saisons […] et que tu as le sentiment que l’équipe n’apprend pas de ses erreurs, ça c’est un problème », avait-il relevé.
Mais remplacer le coach est toujours la solution de facilité, notamment pour le président Waldemar Kita, grand consommateur d’entraîneurs en 17 ans à la tête du club. « Il faut un électrochoc, recréer une dynamique, de l’espoir. Si on ne fait rien, on descend direct », a-t-il justifié dans L’Équipe, assurant que sa décision avait été difficile à prendre car Gourvennec est « un super mec ».
Actuellement barragiste, Nantes a un calendrier très relevé d’ici à la fin du championnat avec cinq des six premiers au classement à affronter sur les huit dernières levées. La maison jaune brûle et la famille Kita a fait appel à un habitué des lieux en la personne d’Antoine Kombouaré, ancien défenseur du club et entraîneur de février 2021 à mai 2023.
Le bon appel de Kombouaré
Il avait alors emmené Nantes à une victoire en Coupe de France et jusqu’en huitième de finale de la Ligue Europa. Mardi, dans un entretien, toujours dans « L’Équipe », il avait lancé un appel du pied à peine voilé en affirmant qu’il avait dit « des bêtises » lorsqu’il avait laissé entendre que sa carrière d’entraîneur était terminée après son limogeage de Nantes. Il avait avoué espérer « retrouver un club (ou) une sélection ».
Un appel reçu par le président nantais. « Il a dit qu’il cherchait une équipe, qu’il avait passé un bon moment à Nantes, que c’était un Nantais », a plaidé Kita pour justifier son choix. « C’est quelqu’un qui sait tenir son vestiaire. On a besoin de quelqu’un de respecté », a-t-il aussi souligné. Les deux hommes avaient pourtant eu des relations orageuses pendant près de deux ans et demi.
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