Arrivés à Nantes avec une avance de 5 points au compteur, les Landais savaient que ce déplacement en terre Ligérienne n’allait pas être de tout repos. Battus en championnat de 24 points le 30 mars, lors du match retour en championnat sur ce même stade, les hommes de François Gelez avaient donc une belle carte à jouer, même si ce dernier savait qu’à Nantes, rien ne serait simple.

Dans un début de match ou les équipes s’observaient, l’UST ouvrait les hostilités par une pénalité de Laclau (8ᵉ). De quoi piquer aux vifs, les locaux qui, au fil des minutes, montaient en pression et se faisaient pressants dans les zones de marques. Papavadze (12ᵉ), puis Picard (25ᵉ) trouvaient des ouvertures dans la défense landaise (14-3). Alors que les visiteurs évoluaient à 14 contre 15 suite au carton jaune de Gayon (23ᵉ), ces derniers profitaient d’une errance défensive pour réduire la marque par Barbé et se relancer dans la partie avant la pause (14-10).

Banc déterminant

Une nouvelle fois, à l’entame de la deuxième période, les deux équipes s’observaient. Nantes voulait prendre le jeu à son compte, mais Tyrosse offrait une belle résistance et n’hésitez pas à mettre le feu dans la défense locale.

Après deux pénalités de Le Bourhis, (20-10, 55ᵉ), les nombreux changements démontraient une différence dans le jeu. Les Landais avaient de plus en plus de mal à contenir la pression du pack nantais et à force d’ouvrir le jeu, les locaux se rapprochaient irrémédiablement de l’embut adverse. Après la 70ᵉ, Tyrosse abdiquait en encaissant deux essais, un sur un mouvement des trois-quarts par Lavenant et l’autre sur une pénal-touche inscrit tout en puissance par le pilier Tassignon, propulsé derrière la ligne.

Cette fois, avec 24 points d’avance, la messe était dite. L’UST n’irait pas plus loin dans cette compétition.

Réaction

Paul Dubert (entraîneur des trois-quarts) : « Cela fait quatre fois que l’on se rencontre cette saison. Nantes est une équipe avec des qualités défensives qui ont fait la différence. Ils sont difficiles à manœuvrer et ils ont surtout une profondeur de banc que nous n’avons pas. La décision s’est faite avec les finisseurs. Ils sont sur tous les ballons et la moindre erreur se paye cash. Lors du dernier match à Nantes nous avons craqué sous la pression à l’heure de jeu. Cette fois, c’est à la 70ᵉ. Nantes est capable de jouer aussi bien dans l’axe que sur les extérieurs. »