À la veille de la troisième journée de Ligue 1, qui voit le FC Nantes faire face à l’AS Monaco à la Beaujoire ce vendredi 25 août (21 h), Marcus Coco s’est présenté aux médias, à la Jonelière.
Comment expliquer ces débuts poussifs ?
Je dirais qu’on est un peu sur la retenue, même si on est plus à l’aise dans le jeu. Il faudrait qu’on se lâche un peu plus offensivement, dans les courses vers l’avant, pour déstabiliser un peu plus les équipes adverses.
Il n’y a pas de quoi s’inquiéter ?
Pour moi, non. Je suis serein, c’est encore le début de la saison. On a vécu des situations bien pires. Si on s’inquiète maintenant, ce sera pire. Il faut jouer, lâcher le frein, être plus libérés pour pouvoir donner plus.
Cela passe par quoi ?
C’est un état d’esprit. C’est à chacun de travailler sur soi, d’essayer de transmettre les bonnes énergies à tout le groupe. Il ne nous manque pas beaucoup. À l’image du match précédent, on s’est mis dans des situations de défense, où on protégeait notre but. Cela nous a fait défaut. Il faudrait être convaincu qu’on est une équipe dangereuse et que nous aussi, on peut faire mal.
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Sentez-vous un traumatisme lié aux dernières années ?
Ce n’est pas une fatalité. En tant que joueur, en ayant vécu ce qu’on a vécu et en étant autant impliqué dans le club, je pense qu’on a cette peur de mal faire et de revivre les saisons précédentes. C’est ce qu’il faudrait changer, améliorer, dans le sens où il faudrait qu’on ne soit pas là qu’à défendre mais plutôt être un peu plus offensif.
C’est un peu nous les fautifs : le coach nous donne tout ce qu’il faut pour être dangereux offensivement. Inconsciemment, on se met dans des situations où on ne peut pas s’exprimer offensivement. On passe plus notre temps à défendre, c’est à nous de travailler là-dessus pour être plus offensif.
« Au sein du club, on n’a pas la sensation que l’entraîneur soit en danger »
Il y a une peur de mal faire ?
On a un peu de mal à entamer les deuxièmes périodes. Ce qu’on fait de bien en première, on n’arrive pas à le reproduire en deuxième. C’est à ce moment-là que ça tourne mal et qu’on encaisse tous ces buts.
Y avait-il du doute avant même le début de saison, avec la perte des deux de vos meilleurs joueurs et ce recrutement tardif ?
Pour ma part, non. J’ai prolongé et j’étais très heureux. Selon ce que je ressens au sein du club, il n’y a pas d’inquiétude. On n’aime pas perdre et pour l’instant, on a essuyé beaucoup de défaites. Mes coéquipiers détestent toujours perdre, on n’en fait pas une fatalité. C’est sûr que perdre n’est jamais joyeux.
Vous avez affirmé être derrière votre entraîneur. Sentez-vous une épée de Damoclès au-dessus de sa tête ?
Non, on le sent serein aux entraînements et dans son discours. On n’a pas cette sensation, même si on lit ce qu’il se dit à l’extérieur. Au sein du club, on n’a pas la sensation qu’il soit en danger. On est un groupe, c’est à nous d’être soudé, d’avancer ensemble et de faire tout ce qu’il faut pour qu’il n’y ait pas de discorde entre nous.
Cela vous paraît étonnant qu’on soit dans cette situation après seulement deux journées de championnat ?
Pour ma part, c’est étonnant : on n’est qu’à deux journées. C’est vrai qu’il faut des points pour avancer au classement mais je pense que taper sur les doigts tout de suite, ce n’est pas la meilleure des solutions, ça met la pression.
Il faut du temps pour appréhender sa méthode, son discours ?
Même si on l’a eu en fin de saison, cela reste quand même un changement. On digérait une situation d’urgence, il n’a pas pu travailler comme il le souhaitait. Aujourd’hui, on redémarre une nouvelle saison, il met des choses en place. Tout le monde est dans la découverte. Je pense qu’on fait de bonnes choses, ce qui montre qu’on peut donner plus. Il faut nous faire confiance, faire confiance au coach, à tout le staff et toute l’équipe pour de jours meilleurs.
« Il n’y a aucun doute sur le fait que l’on puisse jouer comme le coach le souhaite »
Ce climat autour du coach est perturbant pour les joueurs ?
Sincèrement, je dirais que oui. Après, on est un groupe soudé, on se parle régulièrement pour se dire les choses, se dire que l’on n’a rien à craindre. Je pense qu’il y a des choses plus graves dans la vie que le licenciement du coach.
Si vous aviez un message à passer aux dirigeants ?
De continuer à faire leur boulot, parce que c’est leur boulot. Mais si tout ce qui se dit est vrai, d’essayer d’avoir confiance.
Est-ce que la situation renforce votre cohésion ?
Tout renforce notre cohésion, parce qu’on a vécu des moments difficiles. On est soudé, on le sera encore plus dans les semaines à venir. On regarde tous dans la même direction, on veut tous la même chose.
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Avez-vous la sensation que l’effectif est capable d’appliquer ce que le coach veut mettre en place ?
Oui, on s’en sent capable. On l’a montré contre Toulouse, peut-être moins contre Lille, pour les raisons que j’ai citées avant. Pour moi, il n’y a aucun doute sur le fait que l’on puisse jouer comme le coach le souhaite.
Comment contrecarrer les plans monégasques ?
Je pense qu’il faut être plus offensif qu’eux. On s’est positionné contre Lille dans un schéma défensif, cela n’a pas été une bonne chose. Je pense qu’il faudrait être plus offensif, quitte à prendre des risques.
Comment situez-vous ce que vous demande la méthode de votre entraîneur sur le plan physique ?
C’est la norme. Je pense qu’on était habitué à quelque chose d’anormal, d’en dessous de ce qu’on devait et pouvait faire. Il faut maintenant retrouver les habitudes de courses à répétition, pour que l’on puisse tenir toute la saison. C’est la préparation physique, je pense qu’on n’a pas assez poussé la saison précédente, ce qui fait qu’aujourd’hui on a peut-être un déficit, mais on fait ce qu’il faut pour que ça soit bon.
La préparation avec Antoine Kombouaré n’était pas suffisante pour assumer la fin de saison ?
Je ne dirais pas que c’est la faute de l’ancien coach. C’est le contexte, le fait de jouer tous les trois matches, avec des joueurs qui jouent peu. C’était quelque chose de nouveau, ça n’a pas été bénéfique pour tout le monde.
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