Le HBC Nantes demeure un jeune homme pimpant qui fête cette saison ses 70 ans. Il va profiter de la venue de Chartres, lors de la prochaine journée de championnat, le vendredi 10 novembre, pour célébrer cet évènement et inviter ceux qui ont versé des gouttes de sueur à sa construction. Car le H, comme on l’appelle communément, demeure avant tout une histoire d’hommes et de passions.
Elle s’est écrite durant des années dans l’ombre des plus grands, en N1B, N2 ou N3. Aujourd’hui, le HBCN est devenu une référence. Ce qui n’était qu’un sport d’initiés est devenu un spectacle grand public suivi par plus de 150 000 spectateurs à l’année. Pour se faire, il a fallu des dirigeants garants de cet esprit, des entraîneurs pour souffler les bonnes combinaisons sur le banc et donc des joueurs. Ces derniers ne font que passer mais ils finissent par s’apercevoir qu’il y avait un trésor au cœur de cette histoire.
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?????????? ???????????? ????????????, ??’?????????? ?????? ???????????????? ???????? ????´?????????? ??????´???????? ??On se retrouve après la trêve, pour fêter ensemble nos 70 ans ????#HBCNUSDK pic.twitter.com/XRUYGjOP9m
— HBCNantes (@HBCNantes) October 28, 2023
Tout a changé depuis ce 29 avril 2008, jour de la montée parmi l’élite où les Dole, Fabre, Labarre et consorts avaient transformé Mangin-Beaulieu en petit chaudron. Le HBC Nantes a entamé sa 13e saison européenne d’affilée. Il est loin le temps de l’insouciance, de la découverte, de ce premier match européen dans la banlieue d’Amsterdam, de cette victoire inaugurale dans la petite salle omnisports d’Operdam (21-31) un samedi de septembre 2011. Le H l’avait fêté dignement, même plus que de raison, autour de la Rembrandtplein, à deux jours d’un déplacement à Paris…
L’âge d’or du H
En l’espace de treize ans, le H n’a pas toujours toqué à la porte de paradis. Sur la scène nationale, il a tout de même remporté deux coupes de France (2017 et 2023) et autant de coupes de la Ligue (2015 et 2022). Ces belles histoires se sont aussi accompagnées de quelques larmes, à l’image de ses trois finales européennes perdues. Deux à la maison en coupe EHF, à chaque fois contre un club allemand : Rhein-Neckar en 2013 (24-26) et Goppingen (26-3) en 2016 à la Trocardière. Bien sûr, dans un coin de la vitrine, reste gravé ce final four de Cologne et cette finale abandonnée au voisin Montpellier (27-32) en 2018. C’était le summum, le Graal ultime. Le H est tout de même retourné à la Lanxess Arena en 2021 grâce à des exploits majuscules dont il a le secret.
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Au nom de tous ces souvenirs, Ouest-France vous propose d’élire le 7 d’Or du HBC Nantes, sans oublier le huitième homme, le défenseur, car le H, c’est aussi et surtout construit dans le combat. Le vote s’effectuera sur notre site jusqu’à mercredi prochain.
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