Les ennuis s’accumulent pour le fils de Waldemar Kita. Placé en garde à vue mercredi, le directeur général du FC Nantes, Franck Kita, a été mis en examen ce jeudi dans le cadre d’une affaire de transferts douteux. Accusé « d’exercice illégal de l’activité d’agent sportif », sa mise en examen intervient le lendemain de celle de deux agents de joueurs nantais, Bakari Sanogo et Joaquim Batica.

Kita nie les faits

Le procureur de la République de Rennes a donc confirmé aujourd’hui la mise en examen de trois personnes « des chefs de blanchiment, blanchiment aggravé, blanchiment de fraude fiscale, exercice de l’activité d’agent sportif sans licence valable, exercice illégal de l’activité d’agent sportif par un ressortissant d’un Etat membre ou partie à l’accord sur l’espace économique européen et complicité, exercice illégal de l’activité d’agent sportif par un ressortissant d’un Etat non membre de l’Union européen ou non partie à l’accord sur l’espace économique européen et complicité. »

Placés sous contrôle judiciaire, Franck Kita et les deux agents contestent les faits qui leurs sont reprochés. D’après les premiers éléments de l’enquête, « les dirigeants du Football Club de Nantes auraient eu recours de façon récurrente, tout au moins depuis l’année 2015, à l’emploi d’agents sportifs non autorisés en établissant des contrats d’agents sportifs et des contrats de travail de joueurs sous le couvert de prête-noms et ce, aussi bien dans le cadre de négociations de transferts de joueurs que dans le cadre de négociations des contrats de travail de joueurs », indique le communiqué du Procureur qui ajoute également qu’un « blanchiment de fraude fiscale d’envergure aurait également été mis à jour à l’encontre de l’un des protagonistes. »