Quentin Merlin n’a pas eu besoin de mettre un pied dans le volcanique stade Vélodrome pour vivre l’ascenseur émotionnel entourant l’Olympique de Marseille. Il n’est pas lié au ballon, mais à l’histoire d’un transfert à rebondissements. Car, à cette heure, le Pornicais n’est toujours pas certain de fouler un jour la pelouse du boulevard Michelet sous le maillot ciel et blanc. Sur la Canebière, on s’impatiente de jouer les prolongations sur un dossier qui divise en interne. Si le jeune Canari restait la priorité du staff marseillais, dans les bureaux de la Commanderie, certaines voix militaient pour avancer sur d’autres pistes.
Avant de libérer son latéral gauche, le FC Nantes ne cesse de répéter qu’il entend d’abord trouver son remplaçant, moyen selon lui de contrôler le marché et de ne pas se retrouver dans l’urgence. Comme écrit dans nos colonnes mercredi, les dirigeants nantais ont bien avancé sur Massadio Haidara. Après avoir convaincu le RC Lens d’un transfert à 1,5 million d’euros, ils ont obtenu, jeudi, l’accord de l’international malien de 31 ans.
Un autre joueur
dans le viseur
Tous les feux semblaient au vert, sauf que le board lensois se situe dans une situation comparable à celui de la Jonelière. Pas forcément vendeur au départ, il doit composer avec un couloir gauche déplumé. Le contrat de Faitout Maoussa a été résilié, Deiver Machado se remet d’une opération des adducteurs. Du coup, les Sang et Or ont fait savoir qu’ils finaliseraient l’opération après avoir, eux aussi, déniché un remplaçant, et plutôt un défenseur axe gauche.
Cette situation de blocage n’a pas seulement agacé les dirigeants de l’OM. Elle a fini par entamer la patience de Quentin Merlin, fatigué de vivre les montagnes russes et inquiet du surplace. Selon nos informations, l’international Espoir a fait savoir qu’il n’était pas apte à jouer à Reims ce dimanche. Jocelyn Gourvennec a compris combien un échec de ce transfert pouvait fragiliser le Pornicais, ce qui n’est jamais bon signe au sein d’une formation lancée dans une opération maintien.
Le FC Nantes, qui peut espérer 12 millions d’euros, avait réactivé, hier soir, une piste estivale. Elle mène au latéral gauche nigérian Bruno Onyemaechi, sous contrat avec Boavista et actuellement à la CAN, un latéral explosif de 24 ans. Le FCN a même formulé une première offre de trois millions d’euros, pas très éloignée de celle attendue par le club portugais (3,5 millions d’€). De quoi mettre, de nouveau, les nerfs à rude épreuve.
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