Parfois, il ne suffit pas de revisionner un match pour savoir ce qui n’a pas été. Il faut regarder ailleurs, complètement, ne plus vouloir penser à un triste Racing contre Nantes, se laver les yeux avec ce qu’il y a de plus beau. Il ne fallait pas aller loin pour cela, ce week-end, simplement quitter le théâtre du Krimmeri sous les sifflets pour se rendre à l’Opéra national du Rhin où s’applaudissait la dernière de « Danser Schubert ».
L’idée est simple, mais risquée comme un 3-4-2-1 mal fagoté, mal répété, peut-être mal pensé. Place Broglie, il s’agissait de permettre aux jeunes chorégraphes du Ballet du Rhin, qui en sont souvent les danseurs, de faire leurs premières armes. Sur scène, bien sûr, mais aussi en coulisse, dans cette longue aventure collective qui mène jusqu’au grand soir.
En préambule, Pierre Doncq, danseur de l’OnR et chorégraphe d’Etanos, une des pièces phares de la soirée, était d’ailleurs venu donner l’une des clés de son travail. Il avait demandé à un groupe d’une dizaine de danseurs et de danseuses de participer à la création d’une chorégraphie, ce qui est probablement le meilleur moyen de se l’approprier.
Si vous n’avez jamais vu de vos yeux un ballet, et que votre truc c’est plutôt le foot, sachez que les ressorts en sont les mêmes. Il faut une force collective, une rigueur et une précision de tous les instants, une structure et une interprétation. Un goût de l’effort et un sens de l’adaptation aussi, pour pallier tous les aléas.
Vieira n’a plus Bellegarde ni Diallo en attaque ? Le Ballet du Rhin a, lui, dû composer avec le forfait d’Alice Pernão, qui s’est blessée et qu’il a bien fallu remplacer pour les deux dernières représentations.
Il a manqué tant de choses au Racing l’autre soir, incapable de « Danser Vieira », de donner corps à une partition confuse de son coach. Les joueurs sont venus les uns après les autres demander conseil à leur entraîneur alors qu’il était trop tard, qu’ils étaient déjà spectateurs des arabesques nantaises, comme 25 000 autres Strasbourgeois dans le stade.
Il y a une autre similitude entre les deux spectacles qui se sont joués à quelques kilomètres l’un de l’autre, vendredi soir. Leur but est de faire jaillir la beauté, l’émotion, de donner envie de partager le plaisir et, au bout du compte, d’y revenir.
On ne pensait pas écrire cela un jour, mais ce week-end, il y a eu plus de tristesse au Racing que dans Schubert. D’un côté, c’est ballot, de l’autre, c’est ballet.
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