David Amaré, le directeur de la sûreté et de la sécurité (DSS) du FC Nantes, est visé par une enquête de l’IGPN, comme l’a révélé Presse Océan, ce mercredi 6 septembre. Une information que Ouest-France s’est fait confirmer, ce mercredi soir 6 septembre, auprès du procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul.
Celui-ci affirme avoir saisi la délégation rennaise de l’inspection générale de la Police nationale, surnommée la « police des polices », après avoir reçu une dénonciation de prise illégale d’intérêts. « Le préfet de la zone de défense et de sécurité Ouest (préfet d’Ille-et-Vilaine, N.D.L.R.) m’a saisi de ces faits, à la fin août », précise le procureur.
Alerté sur le risque d’une « prise illégale d’intérêts »
Avant de travailler pour le FC Nantes, David Amaré exerçait la fonction de policier du Service de renseignement territorial, en charge de la surveillance des supporters de la Brigade Loire, le groupe d’ultras supportant le FC Nantes. Dans un courrier transmis le 6 juillet, à la Haute autorité de transparence pour la vie publique (HATVP), l’Association nationale des supporters (ANS) avait donc alerté sur le risque d’une « prise illégale d’intérêts ». Selon Presse Océan, la HATVP a rendu, en juillet, un avis défavorable à la demande de reconversion du fonctionnaire de police.
Par deux fois, le préfet de la zone de défense et de sécurité Ouest a refusé d’autoriser David Amaré à exercer l’activité privée envisagée, le 3 avril et le 24 mai derniers. Une décision suspendue, le 14 juin, par le juge des référés du tribunal administratif de Rennes. La raison : le préfet breton aurait dû saisir préalablement la HATVP, a justifié le juge. Saisine qui a visiblement été faite depuis.
Un long épisode estival et sulfureux
Par ailleurs, après un week-end calamiteux en termes d’image sur l’organisation de la sécurité du club (manifestation des ultras de la Brigade Loire et agents de sécurité éjectés de la tribune par les supporteurs, sans même parler du malaise cardiaque d’un père de famille agressé), le gratin du FC Nantes a été convoqué en préfecture de Loire-Atlantique, lundi. Il s’agissait d’une discussion serrée avec le préfet, en présence du directeur départemental de la sécurité publique. Waldemar Kita et Loïc Morin, respectivement président et secrétaire général du club, ont dû s’expliquer sur leurs plans pour rétablir la sécurité.
On peut évidemment imaginer que ce long épisode estival et sulfureux d’un ex-policier devenu directeur de la sécurité était au cœur des conversations.
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