Ils sont nombreux à avoir sauté le pas et à s’être installé à Nantes. Sophie Carduner, 48 ans, est l’une d’entre eux. Cette femme, qui travaille à Maisons du Monde, a déménagé toute seule dans la cité des Ducs en octobre 2019. Elle nous raconte son choix.
Ce qu’il faut savoir sur notre série d’articles
Déménager, changer de ville et de vie n’a rien de facile. A l’occasion de la rentrée, actu Nantes a décidé de donner la parole à des nouveaux arrivants et à ceux qui ont décidé de s’installer dans la cité des ducs de Bretagne. Pourquoi avoir choisi Nantes ? Comment se sont-ils intégrés ? Découvrez leur expérience dans une série de quatre articles, sur notre site.
Une intégration en douceur
« J’ai vécu 22 ans à Paris« , indique Sophie. Née à Brest, elle a eu l’envie de retourner dans l’Ouest. « Je voulais revenir en bord de mer, le souci était de trouver un boulot avant de partir », continue-t-elle.
Nantes était une ville de prédilection parce que, premièrement j’y ai beaucoup d’amis, et deuxièmement parce qu’il s’agit d’une grosse ville, facile d’accès avec Paris. Quitter Paris pour Nantes avait un sens.
Une opportunité professionnelle se présente pile au bon moment pour cette mère de famille. Occupant un « métier en agence de pub » qui « n’existe presque qu’à Paris », elle doutait de trouver un travail similaire ailleurs.
Alors qu’elle se balade sur le site de Maisons du Monde, Sophie aperçoit une création de poste correspondant à son profil. « J’ai postulé et j’ai eu le poste en trois semaines ! », explique Sophie à actu Nantes.
Mon but était de ne pas déraciner mes enfants et mon mari avant d’être sûre de moi. Je suis arrivée en octobre, j’ai négocié pour faire du télétravail. J’ai vécu trois jours à Nantes avec une copine et j’ai fait des allers-retours toutes les semaines à Paris.
Profitant des vacances, la famille de Sophie venait la voir à Nantes pour « s’imprégner ». Ils décident finalement de s’installer définitivement en 2020 et d’acheter une maison. « On venait de faire une offre et le confinement est arrivé », raconte cette Brestoise d’origine.
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À l’hôtel pendant un mois
Le Covid et le confinement ont tout chamboulé pour la famille. Impossible de vendre leur appartement parisien. « Pendant deux mois tout a été en standby », commente la quadragénaire. Pas le choix, il faut attendre la fin du confinement.
Quand on est arrivé le 31 août 2020, on avait vendu notre appartement à Paris et on savait que nous allions avoir notre maison.
Mais le sort s’acharne car « les dates d’installation ne correspondaient pas ». Sophie et sa famille se retrouvent donc à l’hôtel pendant un mois, le temps que la maison soit prête.
Ces nouveaux Nantais ne s’en formalisent pas. « Il y avait un sentiment de joie et de nouveauté qui faisait que tout était beau », rit-elle.
« Un peu émerveillée de tout »
« Au début je me suis dit que c’était moche, dit-elle avec bonne humeur. J’étais arrivée Gare Sud pour aller à Vertou, je traversais Beaulieu et Clos-Toreau donc évidemment c’était pas terrible. »
Sophie a toutefois vite changé d’avis. Elle a tout de suite aimé les transports : « J’ai trouvé ça très simple ». Elle commence aussi à sortir avec des amies, faire des activités, à découvrir la ville. Au final, Sophie se trouve « un peu émerveillée de tout ».
Aujourd’hui, elle l’assure, elle l’est encore. Cinémas, concerts, sports… Sophie fait plus de choses maintenant qu’elle vit à Nantes, elle aime particulièrement courir en bord de Sèvre. « Tout ça, je le découvre depuis que je suis arrivée et c’est très agréable ».
Paris est une ville magnifique, certes. Mais j’ai vécu de plein fouet les attentats. Je vivais dans le 11e arrondissement (en 2015, plusieurs restaurants du 10e et 11e arrondissement de Paris ont été la cible de fusillades, NDLR), j’y ai vécu des choses pas simples. A Nantes, je me suis sentie en sécurité.
Un sentiment de sécurité qu’elle admet « bizarre » car « tout le monde » lui a dit qu’à Nantes, « la sécurité ça ne va pas du tout ». Sophie reconnait d’ailleurs être au courant de plusieurs cambriolages dans la commune de la métropole où elle vit, à Vertou.
Elle ne sent toutefois pas une insécurité particulière ou pire qu’ailleurs. « Nantes vit ce qu’on vit à Bordeaux, à Rennes et à Grenoble« , assure Sophie.
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Quels sont les conseils de Sophie ?
Pour aider d’autres personnes à s’installer à Nantes, Sophie a accepté de donner quelques conseils :
- Ne pas s’arrêter à Nantes : « il faut voir les alentours qui sont dingues ».
- Faire des connaissances via les écoles et les associations.
- Découvrir des commerces et des cafés.
- « J’ai trouvé des groupes très intéressants sur les réseaux sociaux comme les Nantisiens ».
Sophie tient à rassurer les nouveaux arrivants : pour elle, il ne fait aucun doute que « Nantes est une ville ou tout le monde peut trouver sa place ».
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