La Coupe d’Europe est de retour à la H Arena. Les Nantais reçoivent le Benfica Lisbonne, qui avait remporté cette Coupe EHF il y a deux ans, avec la ferme intention de bien lancer leur aventure dans ce qui ressemble à une poule de la mort, proche du niveau Ligue des champions. Grégory Cojean analyse les forces en présence.
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Retrouver la Coupe d’Europe, cela procure-t-il quelque chose de spécial ?
Oui, c’est toujours différent la Coupe d’Europe. L’excitation est différente, se confronter à une équipe étrangère motive les joueurs, on a moins le besoin de les mobiliser. C’est la Coupe d’Europe quoi, un parfum différent. C’est plus facile à préparer pour un coach.
Comment abordez-vous cette phase de groupe qui s’annonce très compliquée et relevée ?
C’est le groupe le plus relevé oui, peut-être avec celui de Chambéry. Le tirage au sort est un peu surprenant. On a la volonté de bien réussir notre premier match à domicile. Il sera déterminant. On ne va avoir que des matches très engagés, parce que la qualification ne va pas être simple avec Rhein-Neckar Lowen qui est une grosse écurie allemande et Benfica qui était champion il y a deux ans. Sans oublier Kristianstad qui a fait une très belle saison l’an dernier.
Cela pourrait être un groupe de Ligue des champions.
Oui, on n’est pas en Ligue des champions mais le niveau de jeu va s’en rapprocher clairement. On va se bagarrer et essayer de passer au deuxième tour. Il y a peut-être des équipes un peu moins solides en Ligue des champions, mais c’est comme ça dans toutes les compétitions et tous les sports. À nous de nous en sortir.
« Il y a quelques bobos, mais je n’ai pas envie d’en parler »
Vous aviez rencontré Benfica il y a deux ans sans réussir à les battre. Qu’est-ce qui coince face à deux ?
Déjà, c’était une très belle équipe qui avait été championne d’Europe cette année-là. On avait fait match nul dans des conditions très particulières à la XXL parce que Benfica avait été touché par le covid, il leur manquait trois joueurs. C’était une équipe recomposée qui s’était présentée devant nous et qui nous avait surpris. Et sur le match retour, c’était encore très relevé et engagé et on n’avait pas réussi à gagner là-bas. Mais je ne compare pas les années, les équipes et les saisons. C’est inutile. On verra comment ça va se passer.
Tactiquement, y a-t-il des différences entre le championnat de France et la Coupe d’Europe ?
Bien sûr. Ce sont des équipes qu’on connaît moins, qui ont des joueurs qu’on connaît moins. On a beau regarder les matches, on les maîtrise moins, donc il y a toujours une part d’inconnu sur les stratégies, les joueurs. Comment ils vont réagir dans ces moments-là. En championnat portugais par exemple, peut-être que l’on ne voit pas toujours le meilleur visage des joueurs de Benfica, mais en Coupe d’Europe, ils réussissent à se dépasser. C’est pour cela que c’est toujours différent la Coupe d’Europe.
Y a-t-il des pépins physiques depuis le dernier match ?
Oui, il y a quelques bobos mais je n’ai pas envie d’en parler.
Des bobos qui vont les empêcher de jouer ?
Non.
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