Le Boulazac Basket Dordogne est rentré de plain-pied dans sa saison de Pro B. Même si ses joueurs se sont « battus, il n’y a pas de soucis là-dessus » selon l’entraîneur Alexandre Ménard, il s’est incliné dans la salle de ce qui est peut-être l’équipe la plus en forme de ce début de saison.

Le défi était tout de même de taille : Nantes a battu Angers et surtout Orléans, chacun à…

Le Boulazac Basket Dordogne est rentré de plain-pied dans sa saison de Pro B. Même si ses joueurs se sont « battus, il n’y a pas de soucis là-dessus » selon l’entraîneur Alexandre Ménard, il s’est incliné dans la salle de ce qui est peut-être l’équipe la plus en forme de ce début de saison.

Le défi était tout de même de taille : Nantes a battu Angers et surtout Orléans, chacun à deux reprises, lors de la phase de poule de la Leaders Cup Pro B. « On savait qu’on jouait une équipe en pleine confiance et que c’est dur de gagner contre un adversaire de ce niveau », reconnaissait après la défaite Vincent Amsellem, le meneur de jeu boulazacois, meilleur marqueur – avec Hugo Robineau – de la formation périgourdine (15 points).

Perdre à Nantes, coaché par Laurent Pluvy qui en a fait voir d’autres au BBD, semble logique vu la différence de préparation des deux équipes. Boulazac a accumulé les blessures, s’est fait sortir de la Leaders Cup. Et le score n’est pas si lourd.

Déficit

Ce qui donne des « regrets » à Ménard. Car son équipe a dominé dans les secteurs de l’adresse intérieure, du rebond (29-45). Mais dès qu’il a fallu s’écarter un peu du cercle, Boulazac a coincé.

Avec en premier lieu une adresse à trois points défaillante : 4/23, soit 17 %, un pourcentage jamais atteint la saison passée en championnat. Ni cette saison en Leaders Cup. Plus sévèrement battu à Saint-Chamond puis Vichy/Clermont, Boulazac avait fait mieux derrière l’arc de cercle (24 et 32 %).

« On est bien mais on commence à perdre le fil du match sur la fin »

« Le déficit d’adresse à trois points par rapport à notre adversaire est trop criant », confesse Ménard. Nantes en a mis six de plus pour autant de tentatives. Suffisant pour gagner le match. Et « on a manqué de caractère pour trouver d’autres solutions », rajoute Ménard.

Enfin à 10 ?

Après la rencontre, Amsellem pointait surtout les pertes de balle (19). « On a perdu beaucoup trop de ballons, ça nous a fait mal. » Les Nantais ont ainsi pu s’appuyer sur « leur jeu rapide ». Et avec trop peu de passes décisives pour mieux faire vivre le collectif, le BBD a calé quand les Ligériens sont repassés devant.

Dans ce troisième quart-temps que Ménard regrette car « on est bien mais on commence à perdre le fil du match sur la fin. On égare beaucoup trop de ballons et on n’a pas su repasser devant quand Nantes a mené. »

Son meneur de jeu confirme. « Ça se joue au troisième quart-temps alors que l’on avait réussi à garder une avance de six points pendant quelques minutes. En fin de quart-temps, on prend un run en deux minutes où on leur a laissé marquer trop de paniers faciles. »

Bonne nouvelle tout de même : Paul Billong a rejoué après sa blessure à un pouce. Si tout va bien, Boulazac pourra s’entraîner à 10 toute la semaine. Ce serait une première – ou pas loin – cette saison. Et il en a besoin.

« On doit encore travailler beaucoup de choses sur notre collectif », pointe l’entraîneur. Et rajouter un peu plus de discipline, pour que le BBD ne se retrouve pas à zéro victoire-deux défaites après son prochain match, vendredi 20 octobre à La Rochelle. Les Maritimes ont, de leur côté, battu Châlons/Reims. En Champagne (77-82 a. p.).