Nantes ville bretonne ? Les touristes ne se posent pas la question, après la visite du château des ducs, ça sonne comme une évidence qu’ils sont en Bretagne. Pour les habitants de la Métropole, venus d’un peu partout, cela ne va pas de soi. Voir ce dimanche des bagadou et danseurs défiler dans la ville surprend. Agréablement. Pure découverte pour les uns, aubaine pour les habitués des côtes bretonnes. On s’économise la route jusqu’à Lorient.
Il est vrai que le bagad de Nantes, comme le cercle d’Olivier de Clisson, se produit peu sur leurs terres.
Qui sait par exemple, que ces danseuses et danseurs du vignoble nantais jouent en première division reconnus par leurs pairs bretons comme un groupe d’excellence. Que le bagad de Nantes, quarante musiciens, accueille une vingtaine d’élèves chaque année, à partir de 7 ans. Nous avons des profs pour les trois instruments : bombarde, cornemuse et caisse claire »,
précise Ronan. Les cours débutent en octobre.
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Place du Bouffay, en fin de matinée, les Nantais remontent le temps avec les chorégraphies du cercle Olivier de Clisson, qui adapte les danses traditionnelles du pays nantais. © Ouest France
Traditionnel ne veut pas dire figé, ennuyeux. Les jeunes présents balaient le cliché. Y compris en pays nantais, le registre des chants et danses traditionnelles est riche. On se renouvelle chaque année,
souligne Tiphaine Pairel, danseuse du cercle d’Olivier de Clisson. Nous aussi, on fait le pas de côté : venez voir le 29 juillet, à Clisson, on présentera la chorégraphie qu’on a créée pour le Hellfest. Le bagad de Nantes reprend à la bombarde du AC/DC, des standards de hard rock.
Création aussi côté costumes, revisités en version métalleux.
En famille à la parade celtique. Chez les Pairel, de Vertou, Tiphaine, la mère ; Steven, le père et leurs filles, Eve, 12 ans ; Manon, 16 ans, dansent avec le Cercle Olivier de Clisson. © Ouest France
Ce que la foule de curieux, croisant la parade ce dimanche, a trouvé plaisant, c’est de voir et entendre une culture bretonne bien vivante, ici, à Nantes. Elle est portée par des gens de tous âges, souriant, ouverts. Le festival des Jeux bretons, installé dix jours auprès du château, vient le faire savoir. Les 200 bénévoles qui portent cette manifestation entendent bien inscrire ce rendez-vous dans la durée. Et revenir faire sonner les binious, parader dans la ville chaque année, au tout début des vacances.
Ce lundi 3 juillet, place au chant, avec une soirée en hommage à Jean-Paul Corbineau, l’un des Tri Yann. À 19 h, en présence d’un chœur d’enfants. Le village est ouvert de midi à 23 h. Chaque jour on peut s’initier aux sports athlétiques bretons.
Parmi les jeux de force bretons, proposés toute la semaine, voici le Bazh yod, ou bâton de bouillie, c’est comme un tir à la corde, mais seul et avec un bâton. © Ouest France
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