Depuis quelques années, la pratique du MMA en France explose. Selon certaines estimations, ce sport compterait aujourd’hui entre 30 000 et 50 000 pratiquants.
Pourtant, si les équipements et vêtements dédiés à la pratique du MMA ou plus largement des sports de combat se multiplient, ceux conçus pour les femmes semblent bien rares.
Une analyse reprise par Myriam Benadda, elle même combattante de MMA au Parabellum Combat club de Nantes et fondatrice d’Enyo women’s fightwear, une start-up qui cherche à remédier à ce problème.
Pratiquante de cette discipline depuis environ 3 ans, elle en est devenue quasiment accro, au point de suivre désormais un entrainement digne d’une athlète de haut niveau et participe régulièrement à des compétitions.
« Je m’entraine 2 fois par jour, 6 jours par semaine en moyenne », déclare Myriam Benadda, qui admet éprouver du manque si elle n’a pas sa dose d’entrainement.
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« Il n’y avait rien d’adapté pour les femmes »
Mais un problème revient sans cesse, celui de trouver des vêtements bien taillés, ne gênant pas ses mouvements.
« Arrivée un jour dans une boutique à Paris, les shorts étaient mal taillés, très peu de brassières, il n’y avait quasiment rien d’adapté pour les femmes », raconte la jeune cheffe d’entreprise de 24 ans.
C’est à ce moment qu’elle décide de fonder Enyo, des vêtements de sport de combat pour les femmes qu’elle a créés en grande partie elle-même. À ce jour, la gamme de l’entreprise nantaise compte une brassière, un short et un rashguard, un haut adapté à la pratique des sports de combat.
Au moment de la création d’Enyo, elle est encore en master finance des marchés à l’école de commerce Audencia, à Nantes. Sans réel entrain pour cette formation, elle décide plutôt de se consacrer à la création de son entreprise, via l’incubateur de start-up de Centrale-Audencia.
Attirer les femmes dans ce sport
Outre sa volonté de proposer des produits avec une plus value par rapport aux autres, Myriam Benadda veut aussi attirer les femmes à la pratique du MMA ou d’un sport de combat.
« Une salle de sport de combat peut paraître intimidante au début. Le but est donc de leur montrer qu’elles y ont aussi leur place. Je pense que leur proposer des vêtements adaptés à la pratique peut les y aider », affirme la fondatrice d’Enyo.
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Les premières ventes en septembre
Un projet, né officiellement en novembre 2023, qui a déjà obtenu quelques soutiens. La start-up a été lauréate du prix coup de pouce Le Roch-Les Mousquetaires en septembre dernier, remportant une enveloppe de 6 000 euros.
Elle a également récupéré 3 500 euros via une campagne de crowdfunding.
Ses précommandes marquent aussi un bon début pour Enyo. Près de 70 pièces ont été commandées. Les premières ventes devraient s’effectuer en septembre prochain et marqueront le début de la « phase opérationnelle », entre tests et retours de marché.
« Je vais déjà essayer de stabiliser l’entreprise, chercher des subventions et des fonds propres pour, à terme, développer une gamme complète pour chaque sport de combat », ambitionne Myriam Benadda.
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