Le stade Louis II ne réussit toujours pas au FC Nantes. Après la grosse déconvenue subie en fin de saison dernière (4-0), les hommes d’Antoine Kombouaré s’inclinent de nouveau sur la pelouse des joueurs du Rocher. Et très lourdement, puisque le score est bien plus sévère cette fois (7-1). Les Canaris avaient pourtant réussi le plus dur en marquant les premiers. Après quatre minutes de jeu, bien servi dans la surface par Moses Simon, c’est Matthis Abline qui marque d’un plat du pied imparable.
Les Nantais mènent rapidement, mais ne se facilitent pas les choses. Bien au contraire. Quatre minutes plus tard, à la huitième minute de jeu, Nicolas Cozza écope d’un carton rouge direct pour avoir laissé traîner son pied sur le tibia du latéral Vanderson. Les Jaunes se retrouvent à dix contre onze dès le début de la partie.
Un naufrage collectif
Forcément, les Monégasques eux poussent pour forcer la décision et attaquent par vagues successives sur les cages d’Anthony Lopes. Ils seront récompensés coup sur coup avec deux buts de Mika Biereth, sur un centre venu de la gauche à la 44ème, suivi d’une belle volée de Takumi Minamino à la 45ème. Deux buts qui font très mal aux têtes nantaises. On se dit alors que la mi-temps fera le plus grand bien aux hommes d’Antoine Kombouaré, leur permettra de reprendre les esprits. C’est tout le contraire.
La deuxième mi-temps sera un long chemin de croix pour le FC Nantes, qui abandonne complètement le jeu. Acculés à dix contre onze, les Jaune et Vert repartent la tête dans les chaussettes pour le second acte. Eliesse Ben Seghir, infernal sur con côté gauche marquera dès l’entame, bien suivi par l’attaquant danois Mika Biereth à la 54ème et à la 64ème. À l’heure de jeu, les Canaris sont menés 5-1 ! Il faut remonter à la finale de Coupe de France perdue contre Toulouse pour revivre telle déconvenue.
Des buts à la pelle
Antoine Kombouaré aura beau tenter quelques changements offensifs avec les entrées de Meschack Elia, de Mostafa Mohamed et du jeune Herba Guirassy, rien n’y fera. Les Nantais sont surclassés dans le jeu et laissent (logiquement) des espaces dans leur dos. Le monégasque George Ilenikhena ne fera qu’aggraver la situation par deux fois en toute fin de match (à la 81ème et à la 95ème).
Face à Monaco, Nantes a coulé. Complètement coulé. C’est la première fois dans leur histoire en Ligue 1 que les Jaunes encaissent sept buts dans un même match contre les joueurs du Rocher. La défaillance est complète et collective. Il faudra maintenant trouver les mots pour se relever d’une telle défaite à l’extérieur. Même s’il n’y a pas encore d’urgence au classement, l’heure est à la gueule de bois bien carabinée pour les Jaune et Vert. Elle pourrait s’accompagner d’une belle migraine dans les jours à venir.
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