Pour Alexandre Ménard, le choix est très rapide. Entre la demi-finale aller de Leaders Cup Pro B, mercredi 22 janvier à Blois, et la 21e journée de Pro B, vendredi 24 à Nantes, c’est bien le déplacement dans la cité des ducs de Bretagne qui reste prioritaire, « bien sûr, pour plusieurs raisons ».

Tout d’abord car le championnat « reste notre objectif premier » et avec sa première place, et une victoire d’avance sur son poursuivant Orléans, le Boulazac Basket Dordogne a un tempo à tenir s’il veut atteindre son but, à savoir monter directement en Betclic Élite.

Ensuite car rien ne sera joué après cette rencontre aller à Blois. « Il y aura un match 2 ici », à l’Agora de Boulazac, mardi 28 janvier, rappelle l’entraîneur périgourdin. Son BBD a déjà vécu une manche aller ratée et une remontada au retour, lors de l’édition 2022-2023 de cette compétition.

Krubally est malade

Battue en demi-finale aller à Lille, et pas qu’un peu (94-71), la formation périgourdine avait tout renversé, et pas qu’un peu, au retour à l’Agora : victoire 105-65. Et d’après les échos qui proviennent de Blois, David Morabito et son équipe ne forceraient pas plus que ça lors du match retour, en cas de nette défaite dans leur salle…

Néanmoins, il faut respecter chaque compétition – sauf la Coupe de France – et l’obtention d’un trophée reste un vœu présidentiel. Sans oublier que le meilleur moyen de préparer Nantes reste de bien performer à Blois.

« Il faudra produire. Je n’aime pas donner des minutes gratuitement »

La question majeure sera celle des temps de jeu. Qui dépendront au premier chef de la présence ou non d’Ousman Krubally. Le pivot boulazacois, deuxième meilleur joueur de Pro B à l’évaluation (19,6), est malade. Il ne s’est pas entraîné lundi 20 janvier, ni mardi 21.

« Nous allons essayer de répartir les minutes du mieux qu’on peut », reprend Alexandre Ménard. À Antibes, lors du dernier match de championnat, l’entraîneur avait plus tiré sur certains joueurs (Angelo Warner, Hugo Robineau, Marcos Suka-Umu, Cyrille Eliezer-Vanerot) que sur d’autres (quatre minutes pour Babacar Mbye, 11 pour Clément Cavallo). Ce match à Blois sera l’occasion de faire galoper un peu plus ceux-là. À condition d’être performant car « il faudra produire. Je n’aime pas donner des minutes gratuitement ».

Avantage numérique

Et Blois dans tout ça ? La formation de David Morabito est diminuée. Son jeune meneur de jeu Talis Soulhac sera absent deux à trois mois après une entorse à la cheville gauche, contractée justement au Palio de Boulazac lors du tout récent match de championnat. Pour l’instant, le club blésois n’a pas trouvé de pigiste médical.

Dans la foulée de leur défaite au Palio, ils se sont inclinés à Denain, vendredi 17 (84-78). Les joueurs de l’ADA sont partis dans le Nord sans Lucas Ugolin, toujours blessé à une cheville début novembre ; et sans son pigiste médical Nathan Missia-Dio, touché lui à une cuisse et qui ne portera plus le maillot blésois.

Blois alignera donc huit joueurs professionnels, face aux 10 ou 11 éléments boulazacois. Un avantage numérique que le BBD a tout intérêt à faire fructifier.

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